Publié le 30/07/2025
Le growth hacking, littéralement “piratage de croissance”, a été inventé en 2010 par Sean Ellis, ex-marketeur de Dropbox. À l’origine, il cherchait un profil capable de faire décoller une start-up rapidement, avec un budget serré, sans suivre les chemins classiques du marketing. Résultat : il a créé un métier.
Le growth hacker, c’est un profil hybride, à la fois technophile, ultra-créatif, fan de data et obsédé par la croissance. Son rôle ? Tester, analyser, ajuster, recommencer. Encore et encore. Le tout dans un seul but : booster la croissance d’un produit ou d’un service, le plus vite et le plus fort possible.
“Le growth hacker est au marketing ce que l’ingénieur est à la production : il expérimente, mesure, automatise.”
Le growth hacking ne repose pas sur des campagnes publicitaires classiques à coups de millions. Il s’appuie sur des boucles virales et des techniques malignes qui profitent des comportements utilisateurs et des failles des plateformes.
Quelques exemples célèbres ?
À chaque fois, un levier malin, rapide, scalable.
Le terme "hacking" peut faire peur. En réalité, il s’agit d’innover dans les usages, pas de contourner la loi. Le growth hacker est un as de l’expérimentation, pas un pirate informatique. Il joue avec les algorithmes, les API, les outils d’automatisation, le SEO, les landing pages, les tests A/B… pour construire des tunnels de conversion redoutables.
Il combine :
Avec l’essor des start-ups, le besoin de croître vite et bien n’a jamais été aussi fort. Résultat : le growth hacking est devenu un atout stratégique majeur, même chez les grands groupes.
Selon Epitech, ce métier est aujourd’hui très recherché, notamment dans les secteurs du numérique, du e-commerce, du SaaS ou encore des applications mobiles. Les salaires peuvent varier de 35 000 à 60 000 € en début de carrière, et exploser avec l’expérience.
Mais attention : c’est un métier exigeant, où il faut apprendre en continu, suivre les dernières tendances algorithmiques, tester des outils, se réinventer.
Une course à la croissance peut vite devenir toxique. Pression sur les résultats, surcharge d’outils, tentation de brûler les étapes… Le growth hacking, mal utilisé, peut ressembler à une fuite en avant. Sans vision long terme, il perd son sens.
C’est pourquoi les meilleurs growth hackers sont aussi capables de dire “stop”, de ralentir quand il le faut, et d’intégrer la durabilité dans leur stratégie.
Des écoles comme Epitech proposent des parcours dédiés, avec des mises en situation concrètes, des projets, et une immersion dans l’écosystème digital.
Dans un monde où l’attention est limitée, où les utilisateurs zappent plus vite qu’ils ne scrollent, le growth hacking devient une compétence clé pour survivre. Il transforme la manière dont on communique, vend, recrute, teste.
Certaines entreprises l’intègrent déjà dans leur ADN :
Réduction des cycles longs de marketing
Développement agile de produits
Automatisation de la prospection commerciale
Optimisation de l’expérience utilisateur
Le growth hacking n’est pas juste une technique, c’est un état d’esprit.
LOUIS DUPONT Management de Transition, spécialiste du restructuring digital :
Dans un contexte où la croissance rapide devient un enjeu stratégique, intégrer un Growth Hacker en mission de transition, c’est s’offrir un accélérateur de transformation.
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