Published on 3/25/2025
Le salon Global Industrie 2025, qui s’est tenu du 11 au 14 mars à Lyon, a rassemblé plus de 50 000 professionnels et 2 500 exposants, confirmant son rôle central dans la transformation industrielle française. Dans un contexte marqué par des mutations technologiques, environnementales et économiques, le slogan "On ne lâche rien" a résonné tout au long de l’événement, soulignant la détermination du secteur à relever les défis.
Marc Ferracci, Ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, a rappelé que « la décarbonation n’est pas une option, mais une nécessité ». Il a insisté sur la nécessité de garantir un accès à une énergie compétitive, essentielle pour la compétitivité industrielle française.
Frédéric Sanchez, Président du groupe Fives et de l’Alliance Industrie du Futur (AIF), a martelé : « La transition écologique exige des financements ambitieux et un cadre réglementaire stable ». Il a souligné le rôle clé du mix énergétique, de la digitalisation des processus et de la captation du carbone.
Sophie Sidos, Présidente du Groupe Vicat, a exposé les efforts du cimentier en matière de réduction de l’empreinte carbone et d’innovation dans les matériaux de construction durables.
Frédérique Le Grèves, Présidente de STMicroelectronics France, a mis en avant le rôle de l’intelligence artificielle et des capteurs intelligents dans l’optimisation des chaînes de production. Elle a appelé à renforcer les synergies entre start-ups, industriels et instituts de recherche pour accélérer l’innovation.
Doris Birkhofer, Présidente de Siemens France, a rappelé que « Siemens est un acteur historique de la souveraineté industrielle française » et a mis en avant les solutions d’automatisation et d’industrie 4.0 développées par le groupe.
Olivier Scart, de Dassault Systèmes, a détaillé les avancées du jumeau numérique comme levier de performance industrielle et d’éco-conception.
Alexandre Saubot, Président de France Industrie, a affirmé avec force : « On ne lâche rien ! Malgré un contexte difficile, l’industrie française doit saisir les opportunités et affirmer son rôle stratégique en Europe ». Il a insisté sur la nécessité de soutenir l’investissement productif et de structurer des filières stratégiques.
Henri Morel, Président de la Fédération des Industries Mécaniques (FIM), a défendu un cadre fiscal et réglementaire stable pour permettre aux PME industrielles de se projeter dans la durée. Il a rappelé que « la réindustrialisation ne pourra se faire sans un soutien massif aux investissements productifs ».
Anaïs Voy-Gillis, chercheuse associée et experte en stratégie industrielle, a souligné l’importance de reconstruire un imaginaire collectif autour de l’industrie pour favoriser une réindustrialisation durable.
Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, a insisté sur la nécessité d’accélérer les investissements dans les technologies industrielles et le numérique.
Alexandra Mathiolon, Directrice Générale de Serfim, a alerté sur les enjeux de sécurisation des chaînes d’approvisionnement et des infrastructures numériques.
Thierry Manciot (Sanofi) et Frank Van Caenegem (Schneider Electric) ont mis en garde contre les risques cyber et la nécessité de renforcer la protection des systèmes industriels.
Global Industrie 2025 a illustré l’urgence d’une transformation industrielle massive. Face aux défis de la décarbonation, de la réindustrialisation et de la compétitivité, les entreprises doivent agir rapidement pour s’adapter et innover.
L’innovation a été omniprésente avec les Global Industrie Awards, récompensant les avancées technologiques dans la robotique, l’intelligence artificielle et l’optimisation énergétique. Mais au-delà de la technologie, le défi du renouvellement des compétences a été central. L’opération « Vis ton Industrie », qui a permis à des collégiens de découvrir les métiers industriels, montre que l’attractivité du secteur doit encore être renforcée pour répondre à la pénurie de talents.
Ce rassemblement unique a démontré que, face à ces transformations, les entreprises industrielles doivent agir vite, avec méthode et avec les bons experts. C’est là que le management de transition devient un levier stratégique essentiel.
L’industrie est un pilier stratégique de l’économie française, employant plus de 3,1 millions de personnes et représentant 13,3 % de l’emploi national. Cependant, le secteur fait face à des défis majeurs : modernisation des outils de production, digitalisation, adaptation aux exigences de la transition écologique, et pénurie de talents avec plus de 60 000 postes vacants chaque année, conséquence d’une méconnaissance de l’industrie et de ses atouts. Autant d’enjeux qui exigent une transformation rapide mais contrôlée et une gestion adroite pour garantir la compétitivité des entreprises industrielles.
Dans ce contexte de transformation permanente, les entreprises industrielles doivent adapter leurs modèles, renforcer leur compétitivité, anticiper et organiser leur résilience face aux crises dont le cycle s’accélère. C’est là que le management de transition s’impose comme un levier opérationnel essentiel, apportant expertise et réactivité pour piloter le changement, sécuriser les transformations et garantir la continuité des opérations.
Le management de transition consiste à faire appel à des experts externes, expérimentés, pour piloter des phases critiques de transformation ou de gestion de crise. Aujourd’hui, l’industrie concerne 50 % des missions de management de transition, confirmant son rôle de premier secteur utilisateur. Un choix qui ne doit rien au hasard : face à des enjeux de transformation complexes, les entreprises industrielles s’appuient sur cette solution pour sécuriser leurs projets stratégiques et accélérer leur performance.
Le manager de transition intervient sur des missions variées et à fort enjeu :
Le management de transition offre à l’industrie française un regard neuf et une expertise opérationnelle, facilitant l’anticipation des mutations et la conduite du changement. Véritable levier de résilience et de compétitivité, il sécurise et accélère les transformations stratégiques dans un environnement en constante évolution.
Sources: Global Industrie 2025, Baromètre de Management de Transition 2024, France Transition, IPSOS
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