Tout d’abord, le premier semestre 2025 confirme une tendance qu’on pressentait fin 2024 : l’industrie française résiste mieux que ses voisines européennes. Cependant, cette résilience reste dépendante de la capacité des acteurs à s’adapter vite. Retrouvez dans cet article les chiffres clés de l’industrie au S1 2025.
+0,5% de valeur ajoutée dans l’industrie manufacturière
Ce chiffre modeste cache en réalité une dualité sectorielle :
- Les matériels de transport explosent à +4,4 %
- Le secteur de l’énergie chute à -6,5 %
Ce qu’il faut lire derrière cela, c’est une polarisation du tissu industriel : ceux qui montent en gamme, qui innovent, qui réinvestissent dans la transformation… et ceux qui subissent.
L’enjeu pour les industriels : capitaliser sur les filières dynamiques et structurer l’excellence opérationnelle. C’est précisément là que le rôle du management de transition prend tout son sens : piloter une montée en gamme, sécuriser un plan d’investissement, redresser un site menacé.
Réindustrialisation : les chiffres clés
Pour la 9e fois consécutive, le solde net d’usines créées reste positif. Cependant, le rythme ralentit :
- S2 2024 : +48
- S1 2025 : +9
Les seuls secteurs à tirer leur épingle du jeu :
- Industrie verte : +11
- Défense : +8
Un ralentissement qui appelle non pas un repli, mais une nouvelle exigence : mieux structurer les projets industriels dès leur amorçage, sécuriser les compétences, fiabiliser la gouvernance.
En conséquence, cette période est charnière pour les missions de direction industrielle de transition : reprendre un projet mal embarqué, ou piloter une montée en cadence.
Industrie RH : la vraie urgence est humaine
La tension est palpable :
- 12,5 % d’intentions d’embauche au S1 2025
- 260 000 postes ouverts en 2024, dont 60 % jugés difficiles à pourvoir
- Objectif 2025 : 153 000 recrutements industriels, avec une pénurie persistante sur les métiers techniques
Dans ce contexte, l’agilité RH devient stratégique : dispositifs innovants et surtout par accompagnement par des managers expérimentés capables de stabiliser une équipe ou de relancer une dynamique collective.
En conclusion
En résumé, le S1 2025 confirme que la résilience de l’industrie française repose sur une dynamique plus sélective que solide. Croissance manufacturière modérée, ralentissement du rythme de réindustrialisation, tensions RH…
Pour conclure, le management de transition s’impose comme un levier stratégique : capable d’accélérer, de structurer, là où l’organisation interne est sous pression.